Des décisions et des actes, de la formation, des innovations et surtout une communication novatrice, fondée sur des secteurs novateurs et une image sereine d’une Tunisie capable d’assurer la sécurité, la sérénité, le bien-être, la qualité, le plaisir, la distraction… à ses visiteurs estivaux. Il est évident que le renouveau touristique de la Tunisie ne saurait passer par d’autres voies.
C’est beaucoup ? Sans doute.
Mais qu’il vienne d’Europe, d’Asie ou d’ailleurs, le touriste demande tout cela à la fois. Il obtient tout cela à la fois… Et il paiera pour tout cela à la fois, si on lui offre et si on lui garantit. Si ce n’est en Tunisie, ce sera malheureusement pour la Tunisie, ailleurs.
Il est infiniment triste de constater que la Tunisie et son tourisme s’enfoncent dans une spirale sans fin que les richesses culturelles, touristiques, humaines, gastronomiques, artisanales… ne méritent pas.
Il est infiniment triste de constater que de simples « faits divers » et des « exagérations » à peine fondées suffisent à entraver l’élan touristique et par conséquent économique d’un pays. Mais si ces faits divers sont si dérisoires, si ces exagérations existent, c’est sans doute parce qu’on laisse la voix d’une minorité se faire mieux entendre que la voix de la majorité.
Aujourd’hui même, je lisais la plainte d’une personne à propos d’un reportage qui « nuit à l’image de la Tunisie ». Sans doute a-t-elle raison. Mais il ne serait pas normal de voir les médias et le grand public fermer les yeux sur ces problèmes qui sont bel et bien une réalité. Une réalité qui, si elle n’est pas éliminée, nettoiera progressivement la Tunisie de ses touristes, de ses emplois, de sa richesse économique et de son ouverture aux autres.
Alain Trémiseau
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