Il serait illusoire de croire que ce phénomène peut être éradiqué uniquement par la force. Ce phénomène reste à analyser et à comprendre.
Il exige la mise en place d’une stratégie sécuritaire parallèlement à une stratégie religieuse, éducative et culturelle globale s’inscrivant dans une politique économique qui viserait plus d’équité et d’équilibre entre les différentes catégories sociales.
Celles ci, devrait s’attacher à diagnostiquer l’état des lieux des quartiers populaires qui à l’instar de Daouer Hicher présentent des conditions d’existence très pénibles : logements précaires équipements collectifs insuffisants ou inexistants, conflits entre habitants, problèmes de propreté, chômage et problème sociaux. Les responsables et les acteurs de la société civile devraient aller vers les habitants de ces quartiers identifier leurs problèmes, les impliquer dans la vie publique et trouver des solutions avec eux pour améliorer leurs conditions de vie et les insérer dans la vie économique et sociale.
Eradiquer la violence dans ces quartiers n’est pas possible sans la réhabilitation de ces quartiers et leur humanisation. Les événements de Daouer Hicher sont venus nous rappeler cette exigence. Sans cela, « Les quartiers populaires demeureront une pépinière de problèmes latents qui risquent d’exploser à tout instant».
Dorra Harrar
{mainvote}
