Douja Gharbi est entrepreneure et experte en entrepreneuriat, notamment féminin, ayant géré des projets pour le compte des NU et du gouvernement Tunisien. 1ère vice-présidente de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie, chargée de la RSE, elle est aussi présidente de CEDE qui gère des projets de développement territorial et local à travers l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes et le développement de chaînes de valeur.
Aujourd’hui, elle porte un projet très attendu ; celui du lancement du premier réseau de Business Angel féminin en Tunisie.
Le 17 décembre 2019, elle a invité des membres du réseau « Med Angels » pour discuter du financement par Business Angel des Start-up et des PME. Les questions traitées portaient sur les investissements et leurs motivations. Quels sont les bénéfices d’investir en tant que Business Angel? Qu’apportent-ils à l’écosystème? Comment ces derniers peuvent-il aider à résoudre le problème d’accès au financement des Start-up et des PME? …
Business Angel des Start-up et des PME
Avec ce réseau de femmes « Business Angels » tunisiennes, le privilège sera accordé aux femmes pour des projets de préférence féminins dirigés par des femmes. En effet, Douja Gharbi a déclaré à un média de la place : « Nous n’excluons pas les hommes s’il y a des projets masculins intéressants. Mais l’avantage sera donné aux femmes. Cet événement s’inscrit dans le cadre d’ Esil que je représente en tant que local leader« .
Douja Ghardbi est PDG de RedStart Tunisia, un accélérateur qui aborde concrètement les problèmes rencontrés par les entrepreneurs dans leur processus de création et de développement d’entreprises. Ses principales activités sont le « sourcing » de startups, la structuration de l’écosystème, les plateformes de « crowdfunding » et la mise en relation avec les entrepreneurs, l’internationalisation des startups, la délocalisation,…
La Tunisie accuse un retard dans l’entrepreneuriat féminin
Les 2/3 des diplômés de l’Université Tunisienne sont des femmes et les « Business Angels » sont justement un soutien crucial pour les jeunes d’entres elles qui voudraient créer leurs entreprises. L’outil en question peut apporter un soutien de financement, un accompagnement, des compétences, de l’expérience…Et peuvent investir dans différents stades de la vie de l’entreprise.
Une « Business Angels » féminine a t-elle tout pour mieux comprendre et encourager l’entrepreneuriat féminin? Assurément. Aujourd’hui, la Tunisie accuse un franc retard en termes d’entreprises dirigées par des femmes puisqu’elles ne sont à peine que 14% alors que dans d’autres pays comme la Jordanie, elles sont plus de 40%.