Ah ces salafistes !

Je vais vous raconter une histoire qui ressemble à tant d’autres. Une histoire qui se vit et conjugue tous les jours dans chaque domaine dans un contexte difficile et changeant. Cette histoire, comme tant d’autres, démontre que les tunisiens et tunisiennes se battent. Ils ne baisseront pas les bras. Ils sont et font leur pays; la Tunisie.

Je vais vous raconter une histoire qui explique pourquoi ce que l’on appelle les « salafistes » , dans lesquels on met des radicalistes, des  djihaditses, des délinquants, de jeunes écervelés… Ceux et celles qui veulent changer radicalement la société tunisienne et son mode de vie et qui se rendent compte un peu plus tous les jours qu’ils ne passeront pas! 

C’est l’histoire d’un salafiste qui ramène sa femme aux urgences de gynécologie. Il est paniqué et a peur pour l’enfant qu’elle porte. Il exige d’être présent au moment où le médecin l’examine. Celui-ci refuse net, estimant que c’est contraire à son éthique. Indigné qu’il n’y ait pas de femme médecin de garde tous les soirs, le salafiste fait son cirque.

Une fois son travail terminé, le médecin demande au salafiste si sa femme travaille . Celui-ci répond avec véhémence: « Je refuse qu’elle travaille ! » Le médecin réplique aussitôt : »Comment osez-vous réclamer qu’il y ait des femmes gynécologues de garde tous les soirs aux urgences,  alors que vous-mêmes vous refusez que votre femme accomplisse le moindre travail ! « Le médecin attend encore qu’il lui réponde…

En Tunisie, Dr Tawhida Ben Cheikh a été la première femme médecin de Tunisie et du monde arabe. Première bachelière tunisienne (1928), elle a obtenu son doctorat en 1936 à la faculté de médecine de Paris. Aujourd’hui des comme elles , il y’en a partout et à la pelle.
Dans tous les coins et recoins de la Tunisie, elles représentent 42% des médecins du pays dont 20% sont dans la fonction publique.

A tous ces salafistes  qui n’ont encore pas compris cela Salut! Et surtout ne tombez pas malade!

Amel Djait

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