Sauf que depuis peu l’autoroute est devenue un véritable danger. Des vendeurs de fruits squattent le bas côté depuis le début de l’été. Leur nombre grandit avec les vendanges au risque de provoquer des accidents. L’inquiétude des automobilistes est constante et la tension permanente.
Cela peut paraitre anecdotique dans le contexte actuel mais c’est le quotidien de citoyens qui font des centaines de kms. Pas besoin d’ajouter un lot de tensions là où le quotidien est déjà suffisamment difficile. La question étant bien entendu : Faire régner l’ordre devient-il utopique en Tunisie ?
Sur la route, je m’arrête et demande à l’agent de police avant le péage pourquoi on n’arrête pas ces ventes illégales ? Il répond : Qu’est ce qui est le plus urgent ? Arrêter les voitures qui transportent des armes ou courir derrière des vendeurs de fruits. Sans commentaires !
Pour le moment le problème est que ces vendeurs à la sauvette ont pris d’assaut les ruelles, les rues, les avenues. Ils se sont approprié les carrefours et les intersections. A Hammamet, ils sont installés sur la rocade vendant au début du pain puis y installant des abris. Je ne peux m’empêcher de penser que tous ces objets en plastique et voiles voleront vers l’autoroute au premier coup de vent. A ce rythme, nous allons les retrouver a l’aéroport d’enfidha » quoiqu’il reste désert pour le moment et pourquoi pas installer des « free shop » sur le tarmac des aéroports!
Le grand coup de nettoyage de la capitale donne du baume au cœur. Vivement que les autres villes et régions du pays retrouvent leurs vrais visages.
Leila.B
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